La réorganisation de l’appareil judiciaire en vue d’instaurer un véritable Etat de
droit, notamment dans le domaine des affaires, représente un véritable
chantier.
D’une manière générale, la justice est considérée peu fiable par plusieurs
opérateurs économiques qui contestent ses décisions jugées arbitraires. La
jurisprudence est souvent inexistante et dans beacoux de cas non respectée.
Comme partout d’ailleurs, pas seulement en Afrique on peut être confronté au
chauvinisme, à l’incompétence où a la corruption.
Au Congo d’ailleurs on peut être tenté de dire, « mieux vaut un mauvais
arrangement qu’un bon procès ».
Par exemple le Code de la famille reconnaît le mariage coutumier mais sans
dénie les effets juridiques liés à ce mariage. En effet, bien que l’existence et la
légalité du mariage coutumier soient reconnues par le Code de la famille,
aucun droit de succession n’est accordé à la veuve coutumière alors que le
mariage coutumier constitue une condition de fond pour le mariage officiel. Une
veuve, fusse-t-elle liée à une belle-famille à dominance patriarcale ou
matriarcale, ne peut, si elle a la chance, jouir du maintien au domicile conjugal
qu’à travers les enfants ; autrement elle subie les injustices les plus profondes.